Pour en finir (peut-être) avec les nonos...

Publié le par veroloverzeworld.over-blog.com

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Dans la vie, il y a des rencontres inoubliables. Celle de mon petit corps avec les moustiques et les nonos des îles en est une de celles-là ! J'avais pourtant pris mes précautions avant le départ : achat de tous les produits « anti » possibles à en frôler la surcharge de bagages, passage chez mon médecin pour une prescription de vitamine B1 (et pas B11, Sam !)... Rien n'a fait. Mon sang chtimi est bien trop savoureux pour eux.

 

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Dès le 2e jour de mon arrivée, j'ai été repérée. J'ai fait la bêtise de me rendre sur le motu où est installé Monique, ma collègue malheureuse de cette aventure OSI. Les motus sont très marécageux donc les lieux de prédilection des moustiques et des nonos. Quelque part, la vie est bien faite. La mission OSI serait entièrement déroulée sur un motu. Vue ma réaction aux piqures en 1h de temps, ça aurait été rapatriement direct. OSI m'a proposé un logement à prix plus que concurrentiel... sur le motu mais j'ai préféré tourner la page OSI définitivement puisque je passais sur un projet de séjour complément différent. Si j'avais accepté la proposition, c'était rapatriement direct.

 

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A iita, j'ai trouvé un lieu assez préservé de mes ennemis et surtout avec des voisins attentionnés et de bons conseils. Comme je refusais la médication chimique, ils ont tenté tous les remèdes parallèles durant 11 longs jours. J'ai additionné les soirées de "jambes en l'air". Ils ont ensuite trouvé les mots pour me décider à consulter un médecin.

 

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Mercredi 17 novembre : la grande rencontre avec le docteur Trouche et le grand verdict : allergie importante aux moustiques et aux nonos avec infection sous cutanée étendue et une autre maladie « que j'ai pas retenu le nom » (quand chaque piqure se transforme en bulle de pue). Résultat : un traitement de 1 mois à forte dose et surtout 12h plus tard, les 1e effets. Depuis la torture des démangeaisons ressenties jusqu'aux os s'atténuent d'heure en heure, mes nuits sont redevenues paisibles, l’œdème a quasiment disparu, mes plaies ont arrêtées de pulluler... Ca y est, les vacances peuvent commencer réellement.

 

10-11-11-004--Small-.jpgJ'en suis à 48h de traitement. Je peux de nouveau envisager de mettre mon pied dans une chaussure fermée (sans les lacets). Les plaies se referment et sont belles. Anne m'a même dit ce matin que j'avais une bonne mine. En plus, tous les boutons persistants dans le visage ont totalement disparu en moins de 15 jours. Je vais donc pouvoir indiquer à mon médecin traitant qui se prend la tête sur mon cas depuis plusieurs mois d'arrêter ses expériences de médicament et de mettre sur mon ordonnance : vacances, île et soleil... ça coutera beaucoup moins cher à la sécurité sociale ;-)

 

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 T'as vu Eric, tu ne t'attendais pas à une telle collection de pieds, hein ?!  Pour le reste du corps, je vous laisse imaginer : c'est champs de bataille aussi mais pas trop montrable sur le net

 

 

 

 

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Traitement J + 3 : ce matin, je n'ai pas pu aller au nettoyage des plages. Au réveil, l'infection perlait de nouveau sur mes jambes. Une nouvelle journée s'entame donc à la pension. Heureusement que j'ai une vue imprenable, un cadre idyllique, des voisins formidables, de la bière et du rhum ! Ce soir, la situation est stabilisée... je vais pouvoir envisager la suite de mon planning mais cette fois-ci, je ne ferais plus ma tête de mule. Je retournerais au taote dès lundi si nécessaire.

Publié dans L'envers du paradis

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