J + 4 : motu Topati
Saleté de Nonos... réveil à 3h du mat' ! Mes jambes sont en feu. Les crises vont et viennent. Pour l'instant, le désastre est tout de même moins pire qu'en Martinique. Ce dimanche, je vais le faire tranquille. Il faut que je sois en forme pour la grande Hawaiki Nui Va'a (cf. visites) qui débute lundi jusque mercredi soir. La population de l'île va passer de 6 000 à 15 000 durant quelques jours.
Le climat de la Polynésie est super agréable. Il fait 30° en moyenne mais on n'est pas écrasé par la chaleur ni par l'humidité grâce au petit vent et aux petites pluies régulières de quelques minutes plusieurs fois dans la journée. Les nuits sont fraîches (autour de 20°). Jusqu'à maintenant, le ciel n'a jamais été vraiment bleu. Le soleil est là mais souvent caché par de plus ou moins gros nuages. Il faut dire que c'est la saison des pluies aussi donc un peu normal !
Je suis à J+3 sur Huahiné et je me confonds déjà dans la foule. J'ai revêtu mon bronzage hivernal sans même encore avoir mis un pied dans l'eau ou avoir fait carpette sur la plage. Seuls, mes piqûres de nonos me font repérer comme touriste.
Des vacances sans voiture, c'est un mode de vie que je découvre qui est assez agréable. Ca le serait beaucoup moins si j'étais pressée par le temps. Après la sieste, j'ai décidé de visiter le jardin exotique qui m'entoure. Je m'aide d'un petit guide génial que j'ai trouvé dans la pension pour mettre des noms sur toute la richesse de cette nature (cf. visites). Je poursuis mon observation jusqu'au motu Topati, à 7 km de là. Je n'ai pas vu le temps passé et j'arrive au motu vers 17h15... Oups, il va faire nuit dans ¾ d'heure et j'ai mis plus d' 1h30 pour faire la route. Je n'en mène pas large. En effet, à Maroe, je ne suis faite emmerdée par 2 petits boutonneux qui voulaient m'apprendre à faire des « tapou » (pour la traduction : imaginez quelle activité discrète (ou non) peuvent faire ensemble un garçon et une fille ?). Je décide donc de me remettre en mode STOP sur cette longue route déserte. Il m'aura fallu cette fois-ci un peu plus de 15 mn pour que 2 ouvriers du goudronnage des routes en partance pour l'aéroport de Faré (dont un complètement bourré à la Hinano) me ramène au pont qui sépare les 2 îles avant la tombée de la nuit.
Je me remets de cette aventure avec Greg et Claire, mes voisins expat', autour d'une Hinano . Ils profitent de l'occasion pour me donner quelques conseils et ainsi éviter quelques embêtements (cf. envers du paradis). C'est grâce à eux (et chez eux) que j'ai une connexion... pas terrible jusqu'à maintenant du fait de l'activité humaine exceptionnelle sur l'île pour la Hawaiki Nui Va'a. Le réseau cablé est saturé. La box donne un flux excellent mais le débit sera lamentable encore quelques jours.