J+3 : La rencontre

 La nuit s'est terminée pour moi à 2h du matin... normal puisque je m'étais effondrée à 20h !  J'ai prévu de rencontrer Monique, la 2e participante malheureuse de cette aventure. Elle est dans une pension de l'autre côté de l'île. Anne doit justement se rendre à Maëva et se propose de me déposer. A 8h30, nous voilà donc en route dans la vieille Ford avec ses 2 enfants Nora (2 mois) et Tiare (2 ans).

Sans le savoir, on a croisé Monique après le pont des pièges à poissons. Gérard, un employé de la pension, m'a dit qu'elle se rendait à la salle omnisport pour faire une partie de volley. En attendant son retour, je décide d'aller me balader en ville. Je ne suis pas arrivée jusque là car j'ai suivi un panneau « site archéologique » (cf. visites). Je quitte la route et m'aventure sur le chemin. Les paysages sont moins sauvage que du côté de Fitii et Haapu où je loge. L'air de la mer est enivrant. Le site est tout petit. Il n'y a aucune explication... il va falloir que je me plonge dans les guides en rentrant. Je continue de marcher durant une bonne heure sur le chemin. Je prête attention aux détails. Les images « cartes postales » ont toujours une face cachée (cf. l'envers du paradis).

A 10h30, je suis de retour à la pension. Monique n'est toujours pas rentrée. C'est Florence qui m'accueille chez elle. Elle m'offre une citronnade pour me remettre de cette marche sous le soleil. C'est infesté de moustiques et de nonos malgré les petits feux qui nous entourent. Pendant une heure, je les sens se faire un régal de mon sang... et là, je connais la souffrance qui m'attend ! Il m' a fallu un bon mois après la Martinique pour retrouver le sommeil et des jambes dégonflées... mais qu'importe, c'est le prix à payer. Maté, la proprio de la pension, me propose d'attendre Monique face à la mer. Le vent me mettra à l'abri des moustiques.

12h... la rencontre ! Le courant semble passer. Monique est de Bretagne. Elle est instit' à la retraite (tiens, ça me rappelle quelqu'un). Face à la mer et devant une salade tomates-concombres-citron, on se raconte. 14h, je profite de la voiture pour finir les grosses courses et Monique me ramène à ma pension. On va s'étudier un planning de visites et de partage de voiture.

La nuit commence à tomber... 20h30, je tombe à mon tour. Qu'est-ce que c'est usant d'être en vacances !