J + 14 à 17 : ça passe trop viiiiiite !

Publié le par veroloverzeworld.over-blog.com

10-11-17 001 (Small)Avez-vous déjà vu une salle d'attente de médecin remplie de poules et de coq ? Non ! Et bien, venez en Polynésie. Ça surprend sur le coup et puis, on s'y fait très vite. Ca aide aussi à passer le temps d'observer toute cette ménagerie. En effet ici, ce n'est pas l'usine. Le chrono des 15 mn n'existe pas. Le médecin prend le temps nécessaire pour chaque patient. Je suis arrivée dès 7h15. Il n'y avait que 2 personnes devant moi... youpi, dans 30 mn, c'est mon tour. Sauf qu'une heure 30 plus tard, j'étais toujours sur mon petit banc à attendre sagement. Pour des piqures de moustiques, le docteur a pris plus de 30 mn avec moi : j'ai eu le droit à tout un questionnaire sur mon historique médical, il m'a pesée (YES, j'ai perdu 4 kg), pris la température, vérifié mes ganglions, observé chacune de mes plaies, mesuré l'étendu de l'oedème... Au moment du diagnostic, il a tout bien expliqué en détails : comment prendre le traitement, les endroits à éviter, les tenues à porter... Moi je dis que ce médecin là, il ne le vole pas son argent.

 

10-11-17 003 (Small)Après le passage au taote (cabinet médical), j'ai rejoins Monique à sa pension. Je lui retransfère la voiture pour qu'elle puisse en profiter durant quelques jours, le temps de voir comment je réagis au traitement. Elle me ramène à ma pension de l'autre côté de l'île. Pour fêter mes « anti » tout, on sort la bouteille de rhum... non mais, on ne va pas se laisser démoraliser par des touts petits bobos ! Comme chaque jour qui passe, le ciel nous tombe sur la tête. La pluie fait vibrer toutes les tôles de la pension. Abritées sur la terrasse notre verre de rhum à la main, on admire ce spectacle... parce que pour ce qui est de la vue sur la baie de Bourayne, il va falloir attendre que le rideau se lève ! Quand l'averse s'est calmée, Monique est repartie me laissant à une sieste qui durera plus de 2h. Je suis complètement vidée.

 

 

Le lendemain, Greg propose de nous emmener sur son bateau pour faire un peu de masque-tuba dans des baies qu'il connait. Le ciel semble se maintenir au bleu mais ici, on ne peut rien prédire... Banco ! Le bateau à peine dans l'eau et c'est de nouveau le ciel qui nous tombe sur la tête. On jette l'encre au niveau du relais Mahana. A proximité du ponton se trouve la plus grosse anémone des mers de l'île. En deux temps et trois mouvements, on saute dans l'aquarium géant. Et là, tu reste sans voix (en même temps avec un tuba dans la bouche, ça vaut mieux) tellement le spectacle est magnifique. Des centaines de poissons multicolores grouillent autour de nous. Il semble que nous les dérangeons pas... tant mieux !

 

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10-11-19 001 (Small)Après une heure passée sous l'eau, nous décidons d'aller à Faré (en bateau, s'il vous plait) pour déjeuner. Sur le chemin, nous croisons tout un banc de dauphins... Je vais arrêter de vous dire que le spectacle est magnifique. Si moi, je ne m'en lasse pas... vous peut-être ?! A Faré, l'unique terrasse brasserie était envahi par Pierre Cosso et ses potes. C'est un ami à Greg. Il nous a présenté et il m'a fait les 4 bises. On a échangé quelques mots... et mon p'tit coeur battait la chamade comme quand j'avais 13 ans et que je me passais en boucle « la boum ». C'est pas possible : ce voyage est un véritable rêve éveillé ! Nos estomacs nous font revenir à la dure réalité : la terrasse étant blindée, on se prend une roulotte. Désormais, je sais ce qu'est un véritable hamburger. Je ne vais plus pouvoir remettre les pieds dans un MacDo. On ne traine pas trop car Greg doit être rentré pour 14h30. Il doit reprendre les enfants à l'école et il veut encore nous emmener dans la baie de Bourayne et la baie de Maroe.

 

 

 

 

 

Le bateau de Pierre Cosso

 

10-11-19 007 (Small)Le lendemain, je pars très tôt le matin pour Faré avec Anne et les enfants. Nico est resté à la pension pour régler un « gros » problème qui nous bouffe depuis plusieurs jours. Pendant qu'Anne fait les courses, je garde Tihen. Après avoir marché le long du quai sous un soleil violent, le p'tit bout a soif... direction la terrasse. On se paie un grand verre d'orange pressé... comment il était fier le p'tit gars, assis comme les grands à la terrasse d'un café face à la mer ! Anne nous a rejoins avec les provisions. On charge la voiture direction la pension ! Le problème a été « réglé » par Nico. Je vais pouvoir faire une bonne sieste. Le soir, je suis invitée chez eux à partager leur repas. Pour l'occasion, ils me font un plat typiquement polynésien. Je regagne ma pension à près de minuit... ça va être chaud pour le lendemain. En effet, j'ai rendez-vous à 7h30, à Maëva (de l'autre côté de l'île) pour le grand nettoyage de plages !

 

10-11-19 027 (Small)6h, j'ouvre les yeux avec le soleil. Que se passe t-il sous les draps ? Mes pieds me font mal de nouveau. L'infection est revenue. Je décide de ne pas prendre le risque d'aggraver la situation. Je n'irais donc pas au nettoyage. Je reste tranquille à la pension pour me soigner comme il faut et surtout ne plus exposer mes jambes au sable, à la poussière... Le midi, ce sont Claire et Greg qui m'invitent à leur table. Les enfants sont super fiers. Ce sont eux qui ont préparé le déjeuner. Après ma sieste digestive, j'ai gardé Paulin quelques heures. Il adore descendre à la pension (j'ai de la glace et du jus d'orange). A 17h30, je le renvoie chez lui : c'est l'heure de l'apéro avec Nico. Il a fait bruler des feux de coco partout autour de sa maison pour éloigner les moustiques. Je passe la soirée ensuite tranquille sur ma terrasse à observer la pleine lune.

  

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Après ce samedi tranquille à iita, mes jambes me permettent de nouveau un planning au réveil. Monique doit passer me prendre sur le coup des 10h. On a décidé de faire la visite d'une vanilleraie et de faire le tour des petits artisans d'Huahiné Iti (la petite île). A 13h, on s'offrait notre 1e après-midi de baignade et de bronzette sur la plage, face au motu Araara... mais c'est que je prends goût aux véritables vacances !

 

 

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Publié dans mon périple

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